Bienvenue à Aigues-Vives où pratiquement routes à l’intérieur du village et les chemins goudronnés aux proches alentours ne sont pas seulement un moyen de transport, mais une véritable aventure en soi ! Dans notre petit coin de paradis, village où il ferait « bon vivre » nous avons des routes et des chemins qui, plutôt que de nous mener à la tranquillité, nous offrent des expériences sensorielles… parfois plus proches de la montagne russe que de la balade bucolique.
Liste non exhaustive des chemins et routes très peu entretenus :
* Chemins des Détours, d’Adrien, des Muriers, des Acacias, e la Brasserie, de Garrigouille, du Mas de Bethé, de Rouvignargues, le long du bois de Cabassut, chemin Aigues-Vives – Mus, de la grosse Ribe direction Calvisson, du Mas de Mirabeau, des anciennes balayures, de Pétillan, de l’Aiguillon, des Lauriers (même pas goudronné, seulement empierré à la va-vite et de temps en temps, malgré des dizaines de maisons de « gueux » qui n’ont pas droit au bitume) ;
* Fond du lotissement la Frigoule, début de l’impasse du Félibre, lotissement des écoles,
* Rues du Planas, de la Marthe, de Beauregard, de Mus (photo ci-dessous), du 19 mars (bizarrement à partir du chemin de Cabane)
Ces routes, ces chemins n’ont pas seulement traversé les âges, ils ont survécu à des siècles d’histoire… Ou du moins, c’est ce que nous aimerions croire, car la dernière fois qu’ils ont été entretenus, c’était à l’époque où les dinosaures dominaient encore le monde. Aujourd’hui, ce que nous appelons « entretien » ressemble davantage à une expérience scientifique : comment faire en sorte que de simples nids de poules se transforment en véritables oasis pour autruches ?
Non sur Aigues-Vives le mystère ne reste pas entier, la solution magique a été trouvée.
Les braves cantonniers, Héros Silencieux du village ou comment goudronner l’impossible ?
Ah, le bitume. Sur Aigues-Vives, c’est un peu comme la magie des contes de fées. Au cœur de notre village, il est demandé à ces agents municipaux une mission impossible : rendre praticables les routes et les chemins que personne n’a osé toucher depuis plus de 20 ans. Après toit, si les voitures y passent, pourquoi pas les pelles de bitume ?
La scène se déroule par épisodes annuels. Les pauvres cantonniers aux ordres, armés de leurs pelles de goudron forment un ballet mécanique, prêts à terrasser les trous. Mais attention pas de gestes brusques, tout doit être précis. La manœuvre est simple en apparence : on leur exige de déposer une pelletée de bitume et de tasser avec une technique ancestrale qui consiste dans un premier temps à tasser avec la pelle vide.
Dans un second temps, la solution magique : Il semble que l’adjoint en charge des travaux a trouvé là une méthode révolutionnaire afin de parfaire la finalité de la disparition miraculeuse des nids de poules. Nos pauvres cantonniers, sans moyens, deviennent des super-héros capables de faire disparaitre les trous, pour les voir revenir quelque temps plus tard plus gros et plus profonds. Ils appliquent le plan de réparation très sophistiqué de la municipalité : la méthode « tasser avec les roues du camion ». C’est une technique innovante qui rappelle vaguement un cours de danse contemporaine : le fameux « pas avant-arrière.
Sur Aigues-Vives, le vrai héros, c’est le camion. Il arrive, il roule, il tasse et il laisse sa marque. Un jour, une statue lui sera peut-être érigée pour avoir rendu les rues et chemins plus stables.
Qui aurait cru qu’on puisse redonner vie à nos routes et chemins avec autant de… science ?
Au final, leur travail se transforme en parcours du combattant, mais sans médaille à la fin !
Nos nids de poules deviennent des œuvres d’art éphémère. Dommage que le musée des routes et chemins défoncés soit déjà complet, hein ?
Bref, chers villageois, réjouissez-vous ! Le bitume arrive, il est là pour rester… Enfin jusqu’à ce que la prochaine vague de trous vienne le déloger.
Au final, sur Aigues-Vives, il vaut mieux rouler à vélo qu’en voiture, ce qui dans un premier temps permet d’éviter les trous et dans un second temps d’être secoué comme un prunier.
Bon, et si on réessayait, une bonne fois pour toutes, une vraie réparation des chemins et routes ?
Merci de faire parvenir des infos sur vos quartiers, nous les ajouterons à cette longue, trop longue liste.