Aigues-Vives-Miracle sur les berges du Razil !
Lors du conseil du 13 mars 2019, la présentation du budget estampillé par Magali Pradeille, 1er adjointe, Vice-présidente de la commission des finances, annonce une sacrée performance à porter naturellement à l’actif de notre municipalité : un splendide excédent de fonctionnement de 838 702,27 €. Inexcusable, d’autant plus qu’elle faisait déjà partie de cette commission en 2008.
Les élus majoritaires, incapables de comprendre qu’un excèdent de cette importance n’est pas un signe de bonne santé, pas peu fiers devant cet exploit étaient aux anges. Ils n’applaudissaient pas, mais presque. Heureux ! Le public présent dans la salle en avait les larmes aux yeux de reconnaissance devant cet état de fait. Les mouchoirs sortaient des poches ! Certains essuyaient la buée sur leurs lunettes devant cette » gestion maitrisée » maintenant connue et reconnue dans toute la France. Que du bonheur !
A la demande d’explications d’un élu de l’opposition sur les façons d’arriver à cet excèdent particulièrement faramineux, cette dernière balbutie :
1 : Nous avons fait des économies !!!
Cette dame fut incapable de détailler les soi-disant économies. Pas sur les réductions des apéritifs, vernissages ou vins d’honneur aussi nombreux en 2018 qu’en 2017 ! Pas sur les subventions des associations amies aux ordres ! Encore moins sur d’autres décisions courageuses dans l’intérêt des contribuables !
2 : Les recettes 2018 sont en augmentation !!!
Effectivement les recettes de fonctionnement de 2018 s’élèvent à 2 722 978 €, soit plus 153 377 € par rapport à 2017 chiffrées à 2 569 601 €. Volontairement, elle ne parle pas d’emprunt pour financer 2 000 000 € de travaux en 2019.
En 2018, par quel miracle a t’il été possible de faire 838 402,27 € d’excèdent ?
Un rapide coup d’œil sur le budget démontre clairement l’amateurisme de cette commission des finances.
A qui feront-ils croire de telles sottises ?
Devant cet excèdent plus que mirifique cet élu demande au maire pourquoi avoir fait supprimer l’abattement de 10 % sur la taxe d’habitation ? Il propose donc une baisse des impôts sous les éclats de rire de la majorité qui se gondole devant ce souhait ! Manifestement ces élus semblent ne pas connaitre la gestion d’une municipalité. Il est tout a fait possible qu’une municipalité fasse de très petits excédents, mais il est pour le moins interrogatif qu’elle puisse faire des excédents de près du tiers de ses rentrées fiscales.
Ce même élu redemande alors comment est-il possible de faire 2 000 000 € d’investissement en 2019 sans emprunt ?
J Rey, essayant de sortir cette dame de l’impasse ou elle s’est mise, répond à cet élu » avec ce que tu viens d’entendre, c’est qu’on va faire 2 000 000 € d’investissements et la commune, comme d’autres, à besoin d’investissements. Plus il y a d’excédents, mieux c’est pour faire des investissements. Je suis contre ce que tu dis, car dans la mesure ou, aujourd’hui, l’argent est bien géré (encore, et toujours !) et parce que les excédents de fonctionnements sont réinvestis. Si c’était pour embaucher du personnel, je serais tout à fait d’accord avec toi pour dire que c’est une bêtise. Soit on à la trésorerie, soit on fait des emprunts. En 2011, on avait décidé de faire des emprunts pour la route de la Gare quand on en avait besoin. »
Jacky Rey reconnait et confirme ainsi publiquement que le dernier emprunt en investissement contracté date de 2011 ! Il se garde bien d’annoncer qu’un emprunt en investissent non utilisé à la fin de l’année, est automatiquement passé l’année d’après dans le fonctionnement, les recettes de fonctionnement re-rentrant chaque année, cela permet de présenter année après année de magnifiques excédents en attendant bien sur l’utilisation de l’emprunt. Ce qui devrait enfin arriver en 2019 avec tous les travaux en cours de réalisation. Par un pur hasard, l’année avant les élections !
En 2018, comment obtenir un excèdent de 838 402,27 €, alors que les recettes fiscales totales sont seulement de 2 722 978 € ? Nous voilà devant un cas d’école unique en France !
La réalité est simple, depuis l’emprunt de 800 000 € en investissement contracté le 16 août 2011 sur une durée de 30 ans au taux de 4,11 % aucun autre emprunt n’a été souscrit ! Depuis des années, nous demandons comment cet emprunt a été utilisé, sans obtenir la moindre réponse. En fait, il semble avoir été très peu utilisé à ce jour. Depuis 7 ans le compteur des intérêts tourne en faveur et pour le plus grand bonheur des banquiers, sachant que la dernière échéance de cet emprunt sera le 01 décembre 2041 et que les intérêts seuls s’élèveront à LA SOMME ASTRONOMIQUE de 596 205 € et donc 1 396 205 € qui auront été remboursé avec l’argent de vos impôts.
Le montant des travaux du chantier de la route de la Gare étaient de 916 249,97 € H T. La participation de l’Etat 118 923 €, celle du Conseil Général 229 222 €. Reste à charge de la commune : 568 104,97 € HT. Cela démontre que cet emprunt était une faute grave, une pure folie car la commune avait déjà au 31/12/2011 un excèdent de fonctionnement de 564 265 € plus un excèdent d’ investissement 669 740 €, prouvant que ces élus ont fait n’importe quoi, sans aucune réflexion cohérente et intelligente en gaspillant allégrement les deniers publics !
Bon à savoir, du 16 août 2011 au 31 janvier 2019, uniquement sur cet emprunt non utilisé, les contribuables locaux ont ainsi payés 225 292 € d’intérêts seuls pour les caprices de notre premier magistrat. Cette somme de 225 292 € aurait permis de solder les 2/3 des travaux de la traversée d’Aigues-Vives chiffrés par le Journal municipal n° 115 à 310 804 €.
En conclusion, la commune dispose d’excédents annuels lui permettant non seulement de rembourser ses emprunts de l’année, de faire des travaux sur l’année suivante et, voire même de corriger son endettement, si bien sur les élus le souhaitent ! En effet, en regardant, par exemple 2013, il ressort un excédent de de 702 000 € pour un investissement de 1 256 000 €, financé en grande partie par l’excèdent de 2012 (577 504 €) , par quelques subventions (55 725 €) et le solde sur l’emprunt de l’année.
Ce qui démontre clairement que si les prévisions étaient faites sur du long terme, il serait possible de faire baisser l’endettement, ou de faire des investissements supplémentaires ! En définitive, cette équipe à travers la commission des finances, gère, année après année, en fonction des désirs du chef, et donc, n’envisage rien.
Ce maire, aux manettes depuis 2001, ne sait toujours pas, que l’on contracte un ou des emprunts lorsque le besoin en investissement se fait sentir et non pour présenter des excédents et essayer d’en mettre plein la vue aux Aigues-Vivois afin d’obtenir cette soi-disant « gestion maitrisée », en réalité l’une des plus mauvaises de la région. En 18 ans, il n’a donc rien appris, si ce n’est, commander et obtenir des articles à sa gloire dans les journaux locaux. Certains villageois se font même du souci pour sa santé et se demandent s’il n’est pas malade lorsqu’il se passe plusieurs jours sans que les médias ne lui consacrent un article élogieux.
Il faut avouer qu’ il serait plus que cocasse de baisser les impôts avec de l’argent provenant d’un emprunt non utilisé depuis 7 ans !
Quel maire, à part Jacky Rey, ose présenter de tels bilans, ose annoncer de telles inepties, de telles inexactitudes sous l’œil compatissant de sa majorité ? Il est satisfait, ravi, conforté dans ses actions par son conseil complice. Il persiste à appliquer une gestion débile qui pose, et posera dans les années futures de plus en plus de désagréments aux contribuables. Quand à l’autosatisfaction, elle suinte par tous les pores du maire et de sa première adjointe, et transforme leurs prises de parole en exercice de vanité pure sans mettre leurs proches fort mal à l’aise. J Rey martèle a qui mieux-mieux » une gestion maitrisée », un village ou « il fait bon vivre », s’attribue « la note 3 A« . En conclusion : « un village de rêve » ! Grâce à qui ? Devinez ?
Grand seigneur, ironique, le maire ose demander à l’opposition « si elle veut que l’on augmente les impôts » ?
Clap de fin, le maire constate : « Vous voyez votre façon de gérer, nous en avons une autre » !
Goguenard, dans un excès de modestie dont il a seul le secret, il ajoute : « Ces (mes) chiffres, je vais quand même les mettre dans le prochain journal municipal, quand on a ( j’ai !) une bonne santé financière, il faut que les gens le voient ». Chose faite dans le Journal n° 116 d’ avril 2019. Magnifique prouesse !
Tenir ce genre de propos en toute connaissance de cause est déjà en soit idiot. Mais devant l’état de sa propre gestion, c’est irresponsable.
Dans un monde normal, Jacky Rey, devrait être à la retraite. Dans le nôtre, avec l’appui d’un conseil tout dévoué, au point de lui avoir voté « les pleins pouvoirs » il dirige « l’entreprise Aigues-Vives » de plus de 3000 habitants !
Mais Jacky Rey continue et persiste à ne pas comprendre que nous n’avons pas besoin d’un marathonien de la photo. Les Aigues-Vivois n’ont nul besoin de regarder son sourire dans les journaux multipliant des articles à son aura sous des prétextes tous aussi futiles qu’inutiles.
Les Aigues-Vivois ont besoin d’un maire qui gère sérieusement, et surtout pas contre leurs intérêts. D’un maire, par exemple, qui ne doit pas faire payer sa condamnation personnelle de 4000 € par les contribuables, ce qui forcement encourage la dépense publique, quand il faudrait y mettre rapidement un terme en contrôlant rigoureusement la dépense publique inutile. Sachant, que c’est lui seul, en toute conscience qui à attaqué le site aiguesvives.fr. Pour justifier son attaque il avait fait part dans ses propres conclusions au Tribunal, que le site aiguesvives.fr risquait de gêner sa réélection. Généreux maire qui à laissé, sans aucune honte, l’ardoise totale de SON procès qui se monte à 12.079,50€ aux contribuables locaux.
Qui, dans ce conseil, aura enfin l’envergure et le courage suffisants pour « soulever le couvercle de la marmite » avec pour résultat de dénoncer et mettre fin à ce triste spectacle ?
A vous de juger !
*Rappel de composition de Commission des finances :
Président : Jacky Rey. Vice-présidente : Magali Pradeille.
Membres (majorité): Evelyne Churchman, Pascal Maillard, Guy Fabaron, Dominique Cabot, Chantal Grossi.
(opposition) Jack Potavin et Michel André Davin.