Sous la pression des actions judiciaires de la DCAV et des mises en demeure de la Préfecture du Gard, les entreprises ANNA B et ZOE B de la colistière du maire Jacky REY ont finalement détruit, fin août, le pont illégal qu’elles utilisaient pour construire leurs maisons sur le terrain vendu par les consorts G…O (voir nos révélations sur l’affaire REY -BAVENCOFF).
Quelques semaines plus tôt c’est Jacky REY qui avait fait démolir le busage illégal qu’il avait ordonné en 2014 probablement en échange d’un arrangement personnel avec les G…O.
La réduction du chemin, non carrossable, que cela avait entraîné, n’avait pas empêché les engins de chantier des entreprises BAVENCOFF de continuer de passer en saccageant l’environnement et les travaux que Eurovia venait de faire pour restaurer le cours d’eau (voir photos). Même constat après la destruction du pont illégal des BAVENCOFF: le cours d’eau et ses berges sont pollués par du béton et des gravats.
Nous avons aussi remarqué que les entreprises BAVENCOFF ont couvert le champ mitoyen (ex AC111, aujourd’hui AC1127 / AC1128) de remblais et l’utilisent à leur guise comme un parking.
Pour mémoire, à moins que Jacky REY ne l’ait vendue en douce, il s’agit pourtant d’une parcelle qui appartient à la Commune depuis qu’elle a été préemptée par Jacky REY et son adjoint Bernard HUMBERT en 2007 (afin de tenter de la revendre aux enfants d’une de leur colistière). Après la condamnation du maire cette parcelle qui aurait dû être restituée à son acheteuse légitime, était restée dans un état de statu quo.
De quel droit les entreprises BAVENCOFF l’ont elles annexée à leur profit ? Quid du respect de l’environnement ?
Comme nous vous le disions (voir notre dossier sur le vrai bilan du clan REY), les discours avancés par la liste REY sur la préservation de l’environnement lors de leur campagne électorale sont une vaste foutaise pour électeurs naïfs ou complaisants.
Une victoire de plus pour l’association DCAV qui protège la population contre l’incompétence de la municipalité REY.
Compte tenu du risque que ces constructions illégales faisaient peser sur la population (voir le rapport caché de la Préfecture), ces destructions sont une victoire pour l’association DCAV, qui œuvre depuis plusieurs années à protéger la population d’Aigues-Vives contre les errements de la municipalité REY.
Il n’en reste pas moins que la destruction de ce pont et du colmatage, qui n’auraient jamais dû exister si la Commune d’Aigues-Vives avait été dirigée par des élus honnêtes ou dotée d’une opposition active, ne suffisent pas à clôturer cette affaire.
Car elles interviennent plusieurs années trop tard.
En effet, grâce au soutien illégal du maire, la complicité de ses élus et la complaisance des autorités judiciaires:
1) Le mal est fait. Les institutions sont ridiculisées et les contrevenants ont fait leurs affaires:
Les consorts G…O ont pu vendre leur terrain en le faisant passer pour constructible, les entreprises BAVENCOFF ont largement profité de ces constructions le temps qu’il leur fallait pour construire l’essentiel de leurs maisons et Jacky REY s’est fait réélire en cachant aux autorités et à la population les malversations que ce colmatage illégal ont permis à son seul profit.
Peut-on, encore parler d’un Etat de droit lorsque ses premiers délinquants sont ceux et celles qui sont les élus qui se devraient montrer l’exemple ?
Nous allons interpeller le Président de la République et le nouveau Ministre de la Justice car cela fait des années que Aigues-Vives est une république bananière et que cela se déroule au vu et au su des autorités qui n’agissent, mollement, que lorsque quelques rares citoyens courageux révèlent les scandales. Il n’est pas normal non plus que ce soit la DCAV qui fasse le travail de la police, des élus et de la Préfecture.
Nous en avons assez. Soit les autorités compétentes font leur travail en faisant appliquer la Loi aussi à M. REY et ses amis, soit ils devront assumer le fait que chaque citoyen pourra dorénavant se comporter comme les élus-voyous qui agissent impunément.
Si ce que font le maire et ses complices ne dérangent pas les autorités, la DCAV le fera savoir à l’ensemble de la population française. Ceci en vertu du principe d’égalité inscrit dans la constitution française, chacun pourra alors se considérer comme libre de faire comme M. REY et ses amis.
Vous imaginez ce qui se passerait si des milliers de français se mettaient à faire payer leurs amendes par la trésorerie de Vauvert, à construire des ponts au milieu d’un cours d’eau, à faire construire une maison sur un terrain inconstructible, à fabriquer de fausses délibérations pour préempter un terrain, à fournir de faux constats d’huissiers, de faux certificats d’urbanisme, etc… ?
2) De plus, il se pose encore la question de la remise en état de l’environnement naturel et du remboursement de ces dépenses faites avec de l’argent public, mais au bénéfice unique de personnes privées (le candidat Jacky REY, qui a déclaré lui-même agir à titre privé, les particuliers G….O et les entreprises privées BAVENCOFF).
3) Enfin, nous considérons que les permis de construire délivrés aux entreprises BAVENCOFF (ANNA B et ZOE B SARL) par le maire d’Aigues-Vives sont entachés de multiples irrégularités et fraudes.
La DCAV considère donc que l’affaire BAVENCOFF – REY va bien au delà de la construction illégale de ce pont et ne s’arrête pas maintenant que les contrevenants ont enfin obéi aux mises en demeure de notre association et de la Préfecture.
Les autorités sont alertées et plusieurs plaintes pénales sont en cours d’instruction.
Nous vous tiendrons au courant de leur avancée.
En tout état de cause, compte tenu des doutes sur leur légalité, la DCAV rappelle qu’il est fortement déconseillé d’acheter ou de louer les maisons construites par les entreprises ANNA B et ZOE B, en bas du chemin des Horts à Aigues-Vives (Gard). Ceci, même si vous obtenez des documents officiels qui attestent de la légalité du permis de construire.
En effet, comme les juges qui l’ont condamné dans le passé dans le premier volet de cette affaire, il s’est déjà produit que le maire d’Aigues-Vives, M. Jacky REY et ses complices, fournissent des documents officiels falsifiés.
Pour mémoire, la DCAV avait déjà pu protéger une première fois des personnes qui avaient acheté, en le croyant constructible, le même terrain que celui sur lequel les entreprises de promotion immobilière des BAVENCOFF font construire actuellement leurs 2 villas. Cette fois, en plus du terrain, le risque serait d’acheter deux villas, ou de les louer pour y habiter, et de se retrouver obligé quelques mois plus tard à devoir les raser sur décision de justice.
Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à contacter l’association DCAV, qui vous donnera un avis sur le sujet et vous expliquera ce que les autorités contrôlées par la municipalité REY vous cachent.