Le DCAV présente en avant-première le projet d’aménagement de la Cave coopérative d’Aigues-Vives (Gard) que certains élus n’auraient pas vu.
Le maire d’Aigues-Vives, M. Jacky REY, prépare t’il – une fois de plus- un arrangement entre ami(e)s à l’insu des élus ?
Lors du conseil du 17/02/21, Jacky REY fidèle à son habitude, prend son conseil de court en soumettant à la va vite aux élus de voter une délibération.
Cette dernière présentée par Pascal MAILLARD adjoint à l’urbanisme qui demande « la désaffectation et le déclassement d’un chemin communal dans le cadre du projet d’aménagement de la cave coopérative ».
Etonnement de l’élu, M. Jack POTAVIN qui intervient en demandant au maire: »où en est-on de ce projet ? » Tout en se plaignant du manque d’information en général lors des conseils.
La question est d’autant plus cocasse (et inquiétante) que cet élu est bien membre de la commission Urbanisme.
Il semble proprement impensable que, pour demander cette délibération, notre maire ne connaisse pas le nouveau compromis signé, depuis des mois, entre les viticulteurs de la voie d’Héraclès et le promoteur B….. Le maire ne dit mot. Circulez ! Rien à voir !
Aucun élu ne demande cette information primordiale avant le vote .
Pour mémoire voici la composition commission urbanisme sous le mandat de Jacky REY version 4:
Président : Pascal MAILLARD, Alain DAVID, Marion GUESMIA, Magali PRADEILLE, Marc PEYZARET (élu d’opposition), Jack POTAVIN.
NB: Deux membres de cette commission étaient absents lors du conseil du 17/02/21 : Sophie VIARGUES-BARBORTIN et Bruno GOELLNER
Etrangement, ce projet semble pour l’instant réservé à la garde rapprochée du maire Jacky REY qui, comme à son habitude, pilote pratiquement seul : Qui connaît ce projet à part son adjoint à l’urbanisme P. MAILLARD, quelques élus (et pas tous) de la commission urbanisme et la communauté de communes ?
Au vu du déroulement de ce conseil municipal, il apparaît clairement que très peu de conseillers connaissaient ce projet en détail. Dans ces conditions comment peuvent-ils voter cette délibération en connaissance de cause ?
Rappelons en effet que, contrairement à ce que beaucoup croient, ce n’est pas le maire qui décide de la gestion du village mais les élu(e)s du Conseil Municipal. C’est aussi pour cette raison que si le maire est condamné pour une malversation, la responsabilité des élu(e)s du Conseil Municipal peut être engagée. Ce qui est en ce moment le cas dans diverses enquêtes qui visent M. Jacky REY…
Or dans cette affaire de la Cave Coopérative, une fois de plus, tels de petits cachotiers Jacky REY et son nouvel adjoint à l’urbanisme, M. Pascal MAILLARD, dévoilent avec parcimonie aux élus les éléments d’un important projet qui peut pourtant avoir un impact majeur sur la vie du village. Ils donnent le moins possible d’informations à cette commission urbanisme qui est pourtant censée creuser en détail tous les sujets liés à l’urbanisme.
Les connaisseurs des pratiques municipales diront que c’est inutile, vu que tous les membres de cette commission (sauf un) sont à la botte du maire, ils valident les yeux fermés. Quant aux Conseillers Municipaux, ils votent servilement sans l’ombre d’une discussion sérieuse, les desiderata du maire. Le tour est joué et les promoteurs préférés du maire s’enrichissent !
Ainsi va la démocratie sur Aigues-Vives !
Pour autant, la DCAV veille…
Nous attendons avec impatience de voir si un(e) élu(e) du Conseil Municipal d’Aigues-Vives va oser poser les bonnes questions et vérifier enfin ce que fait leur maire des pouvoirs qu’ils / elles lui ont confié !
Vu le record de condamnations, de scandales fonciers / immobiliers, faux en tout genre et mensonges récurrents du maire d’Aigues-Vives, il serait peut-être temps que quelqu’un d’autre que notre association vérifie ce que Jacky REY fait de votre argent, non ?
Il est prouvé en effet que M. Jacky REY n’hésite pas à abuser illégalement de ses pouvoirs de maire pour gêner (voir empêcher) la conclusion de transactions immobilières / foncières privées qui ne profitent pas à ses promoteurs préférés. L’affaire Martine BAVENCOFF, toujours en cours, la colistière du maire, dont les entreprises (ANNA B et ZOE B) profitent aujourd’hui des malversations commises par M. REY dans le scandale de la parcelle AC111 où il a été condamné en 2016 (voir les articles de presse à l’époque), en est une illustration de plus.
Les élu(e)s pourraient par exemple, interroger publiquement le maire d’Aigues-Vives afin de connaitre les véritables raisons qui ont fait que le promoteur ANGELOTTI s’est retiré du projet d’aménagement de la Cave Coopérative d’Aigues-Vives alors qu’il avait signé un compromis d’achat avec les viticulteurs de la « Voie d’ Héraclès » qui possèdent la Cave Coopérative ?
Bizarrement, à la même période, l’entreprise ANGELOTTI avait signé un compromis avec ces mêmes vignerons pour acheter et aménager la Cave coopérative de Vergèze.
Or à Vergèze, où les permis de construire ne dépendent pas de M. Jacky REY mais du maire de Vergèze, la vente de la Cave Coopérative s’est faite et l’aménagement arrive à son terme. Alors que à Aigues-Vives ANGELOTTI a jeté l’éponge…
Ce renoncement-surprise du Groupe ANGELOTTI (évincé aussi par le maire dans le marché de la ZAC en faveur d’un promoteur ami du maire) serait t’il lié à une ingérence occulte du maire d’Aigues-Vives ?
On constate en effet qu’à Aigues-Vives, beaucoup de projets immobiliers où les acheteurs / vendeurs avaient refusé des offres faites par des promoteurs proches du maire mais conclus avec un autre acheteur, avortent.
Pour préserver l’anonymat de ceux et celles qui en ont été victimes (et leurs éventuelles actions en justice), nous ne citerons que les initiales de certains de ces projets: Projet L.; Projet B.; Projet P.; Projet V.
Nous espérons que le projet d’aménagement de la Cave Coopérative d’Aigues-Vives, ci-dessous, que le maire entoure de secret, ne cache pas autre chose…
Finalement il nous colle un lotissement tout ce qu’il ya de plus classique après avoir inscrit dans le PLU que la cave serait protégée. Protégée oui mais pas pour les amis …